Tout comme moi, vous pourriez être heureux de voir une rare montre Rolex vintage et de penser à ce que cela aurait dû être de payer pour un faux garde-couronne pointu. Parlons plus en détail ci-dessous:
Ma meilleure répliques de montres, en particulier Rolex, n’a pris forme qu’au milieu des années 90. J’ai fini par acheter ma première Rolex, une Datejust en acier inoxydable, en 1998. En 1992, j’avais onze ans. La chose la plus éloignée de ma pensée a été de participer à une vente aux enchères de montres, à Genève en plus. J’étais trop occupé à collecter des cartes de baseball… J’ai à peine appris l’existence de cette vente aux enchères il y a plusieurs années lorsque j’ai trouvé le catalogue dans un marché aux puces. Récemment, j’ai pris la décision de dépoussiérer et d’imaginer ce que cela aurait été d’être là ce week-end d’avril: monter une pagaie à l’Hôtel des Bergues et faire une offre sur une Rolex vintage…
À en juger par les descriptions des lots, il est certain de supposer qu’il ya vingt-quatre ans, personne ne se souciait de – ou payait une prime pour – ces petits détails pour lesquels nous, les passionnés, devenons fous aujourd’hui. Vous ne trouverez pas une seule mention d’un cadran décrit comme « tropical ». La seule distinction entre les Daytonas est la variante dite « de Paul Newman ». Des erreurs apparentes peuvent être vues dans le catalogue, telles que: « Réf. 6239, avec une lunette en acier, fabriquée de 1961 à 1988… » Certaines descriptions sont simplement coupées et collées, y compris les estimations. Déclarer que cette période était le calme avant la tempête dans la collecte de montres serait un euphémisme.
J’ai pris la liberté de convertir les prix au marteau, indiqués en francs suisses, en dollars américains en fonction du taux de change de 1992. J’ai également décidé de me concentrer uniquement sur le modèle Daytonas – la réplique la plus à collectionner de Rolex aujourd’hui. Assurez-vous de vous asseoir avant de continuer à lire – ces prix incluent même la prime de l’acheteur…
Vous serez peut-être surpris de savoir que le Daytona qui a obtenu le meilleur résultat n’était pas un « Paul Newman », mais plutôt une cravate entre un solide 18 carats. À titre de comparaison, la vente aux enchères « Lesson One » de Christie en novembre 2015, qui comprenait 80 lots exceptionnels de Daytona destinés à célébrer le 50e anniversaire du modèle, a obtenu un prix très avantageux et compétitif.